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Noir et blanc ou couleurs ?

31 octobre 2024 Édito
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L’automne est une saison contrastée : soit les couleurs s’enflamment et les paysages sont enchanteurs, soit la grisaille recouvre tout. Il y avait cette réplique dans un film où le personnage, contemplant une photo en noir et blanc s’exclame : « on dirait Novembre ».

 

En termes de grisaille, tout le monde fait grise mine. Les entreprises dont l’activité est très dégradée, nos concitoyens quand ils écoutent les débats surréalistes à l’Assemblée nationale et selon les professions, chacun a son lot.

 

Et en plus, on a changé d’heure. Arrivent alors ces jours fatidiques où il fait nuit quand on part travailler, et la nuit est déjà tombée quand on rentre chez soi. Si dans morose, il y a rose, c’est indiscutablement un faux ami.

 

Il faut aller chercher bien loin en soi un peu de positivité et d’optimisme. Ou alors il faut regarder l’affiche du Congrès de la FNTR 2024 : « Roulez jeunesse ! ». Elle est multicolore et le message est qu’une jeunesse est là, qui arrive dans nos métiers, dans nos entreprises avec ses rêves, ses espoirs et sa volonté de changer le monde.

 

Une jeunesse à qui on doit transmettre mais qui apporte aussi d’autres regards et d’autres méthodes.

 

Il ne s’agit pas d’aller à contre-courant ou de pratiquer la méthode Coué (Je vais bien, tout va bien !). Il s’agit de rappeler que quelles que soient les difficultés que nous traversons aujourd’hui, le transport routier est et demeurera une activité indispensable à notre économie, et à notre société.

 

C’est bien ce qui anime ces jeunes qui rentrent dans nos lycées professionnels, nos écoles supérieures, nos centres de formation. Ils y croient.

 

Peut-être que l’on devient vieux quand on n’y croit plus, ou moins, ou que l’on objecte qu’il faut être réaliste. Quand on ne s’enthousiasme plus, ou que l’on met toujours une larme d’amertume dans ce que l’on dit ou ce que l’on fait.

 

Il se trouve que nous y croyons toujours même si certains jours, on a envie de tout envoyer balader. Car le transport, quoi que l’on en dise, est d’abord un métier de passion.

 

Combien de réunions se sont tenues où quelqu’un dans l’assistance disait « on va tous mourir » et que l’on revoyait quelques années plus tard, bien vivant. Combien de fois a-t-on redouté que cette fois-ci c’était la fois de trop, la goutte qui faisait déborder le vase du découragement, pour finalement rebondir.

 

Tomber 7 fois et se relever 8.

 

C’est ce que l’on apprend au contact des entrepreneurs du transport. Il y a toujours une solution.

 

Donc nous ne lâchons rien, on ne cèdera pas au gris.

 

Et nous, nous retrouverons au Congrès dans un novembre de couleurs éclatantes.




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