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Le secrétaire général de la FNTR du Nord s'inquiète des pertes liées aux actions des agriculteurs

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Pour les chauffeurs routiers, les barrages des agriculteurs peuvent entraîner détours et retards de livraison. Olivier Arrigault, secrétaire général de la FNTR du Nord, demande aux pouvoirs publics des compensations afin de soulager les trésoreries des entreprises.

Olivier Arrigault, secrétaire général de la FNTR dans le Nord, invité du 6-9 de France Bleu Nord
Olivier Arrigault, secrétaire général de la FNTR dans le Nord, invité du 6-9 de France Bleu Nord © Radio France - France Bleu Nord

Combien vont coûter les barrages des agriculteurs aux entreprises du transport routier ? Alors que les autoroutes qui mènent à Paris sont encore coupées ce mercredi matin, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) du Nord s'inquiète des répercussions que vont avoir ces actions sur les trésoreries au mois de février.

"Nous avons subi la neige et maintenant les barrages, détaille Olivier Arrigault, secrétaire général de la FNTR du Nord. Cela veut dire des camions qui ne partent pas, qui sont bloqués, ou qui font de la gymnastique pour trouver des itinéraires alternatifs, avec des surconsommations de carburant, des heures supplémentaires pour les conducteurs, et des pertes sèches d'exploitation liées au travail qui ne peut pas être fait."

Les situations sont variables, mais pour une entreprise moyenne les pertes sont évaluées à 25 000 euros, selon Olivier Arrigault, qui en appelle aux pouvoirs publics tout en "comprenant" le désarroi des agriculteurs. "Toutes les solutions peuvent être mises sur la place tant que cela permet à nos entreprises de passer ce cap difficile", conclut-il.

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