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Transport routier : l'activité se tasse en 2023, selon la FNTR dans le Nord

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Dans son bilan 2023, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) constate un ralentissement de l'activité pour les Hauts-de-France, avec parallèlement une hausse des charges pour les entreprises.

Olivier Arrigault, secrétaire général de la FNTR dans le Nord, était l'invité ce vendredi du 6-9 de France Bleu Nord Olivier Arrigault, secrétaire général de la FNTR dans le Nord, était l'invité ce vendredi du 6-9 de France Bleu Nord
Olivier Arrigault, secrétaire général de la FNTR dans le Nord, était l'invité ce vendredi du 6-9 de France Bleu Nord © Radio France - France Bleu

Cela fait partie des chiffres dévoilés par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) du Nord à l'occasion de son bilan 2023 : dans les Hauts-de-France, 58 défaillances d'entreprises ont été constatées par la fédération au mois d'août dernier, contre 43 l'an dernier et 20 en août 2021.

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Des conséquences négatives sur l'investissement

"On revient aux chiffres d'avant Covid de 2019, donc finalement avant la période où l'économie a été soutenue", explique Olivier Arrigault, secrétaire général de la FNTR dans le Nord, qui poursuit : "Nous avons eu deux années plutôt bonnes en termes de chiffre d'affaires, mais cette année 2023 s'est beaucoup plus tassée au niveau de l'activité."

Alors que le volume de marchandises à transporter baisse, les charges des entreprises augmentent. Pour pallier la pénurie de main d'œuvre, le secteur a augmenté les salaires tout en subissant la hausse des prix des carburants. "L'augmentation est répercutée en partie sur le prix, mais pas totalement", explique encore Olivier Arrigault, qui note que cette augmentation rogne la rentabilité des entreprises et limite leur capacité à investir.

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Selon Olivier Arrigault, invité ce vendredi du 6-9 de France Bleu Nord, la réduction des marges des entreprises complique également la transition énergétique de la flotte de poids-lourds, encore largement dominée aujourd'hui par le moteur diesel. Néanmoins, assure-t-il : "Nous travaillons sur ce sujet, nous sommes actifs et tout à fait mobilisés pour aller vers les meilleures solutions de décarbonation quand elles sont disponibles et accessibles financièrement."

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