News

Partager sur :

Echec des négociations salariales de branche dans le secteur de la logistique

Après deux réunions paritaires de négociations ayant eu lieu au mois de juin, les organisations syndicales ont fait part de leur réponse concernant les propositions patronales de revalorisation des minima conventionnels en logistique. La réponse est un refus : il n’y aura donc pas d’accord de branche de revalorisation des minima conventionnels en logistique cette année.

Rappel du contexte

Une première réunion de négociation paritaire concernant la revalorisation des minima conventionnels en logistique, qui a eu lieu mardi 16 juin 2020 (au cours de laquelle TLF avait formulé une proposition de revalorisation des grilles conventionnels à hauteur de 2,4% en linéaire).

Le dernier accord salarial en logistique date du 30 juillet 2018. A NOTER : le taux de 2,4% est nécessaire pour rattraper le SMIC pour les plus bas coefficients.

Les organisations syndicales ont rejeté cette proposition, l’estimant insuffisante, et réclamé l’ouverture de discussions sur :

  • la mise en place d’un 13e mois conventionnel en logistique
  • la fusion des grilles d’ancienneté des personnels ouvriers et employés
  • la mise en place d’un jour rémunéré pour permettre aux parents de s’occuper de leurs enfants malades
  • la suppression, ou la réduction, du nombre de jours de carence maladie (alignement pour la plupart des syndicats sur les 3 jours de carence prévus par l’assurance maladie)

Lors de la seconde réunion paritaire de négociation du 29 juin, l’ensemble de la partie patronale (FNTR, TLF, OTRE) a formulé la proposition suivante : revalorisation des grilles conventionnelles à hauteur de 2,5% en linéaire (sur l’ensemble des coefficients) avec une application à compter du 1er juillet 2020.

L’ensemble des organisations syndicales a à nouveau rejeté la proposition patronale, l’estimant insuffisante si elle est considérée sur deux ans.

Comme lors de la précédente réunion, les syndicats ont réclamé l’ouverture de discussions sur :

  • la mise en place d’un 13e mois conventionnel en logistique
  • la fusion des grilles d’ancienneté des personnels ouvriers et employés
  • la mise en place d’un jour rémunéré pour permettre aux parents de s’occuper de leurs enfants malades
  • la suppression, ou la réduction, du nombre de jours de carence maladie (alignement pour la plupart des syndicats sur les 3 jours de carence prévus par l’assurance maladie)

A NOTER : la CFTC, syndicat minoritaire, a indiqué qu’elle était prête à signer l’accord à hauteur de 2,5% s’il y avait un engagement des organisations patronales d’ouvrir une discussion concernant la mise en place d’un 13e mois conventionnel en logistique.

Des discussions sur un autre schéma d’accord

Des échanges ont eu lieu entre TLF et les organisations syndicales au sujet d’un accord qui comporterait deux éléments bien distincts :

  • un accord salarial proprement dit, comportant une revalorisation des minima conventionnels à hauteur de 2,5% en linéaire
  • un accord prévoyant, dans le courant de l’année 2021, l’ouverture de discussions (et non de négociations) relatives à l’intérêt et l’opportunité de la mise en place d’un 13e mois conventionnel dans le secteur de la logistique

La position de la FNTR a été claire :

  • favorable à la signature de l’accord salarial
  • résolument opposée à la signature d’un accord visant à l’ouverture de discussions sur la mise en place d’un 13e mois en logistique

L’échec des négociations : le refus exprimé par les organisations syndicales

Les échanges ayant eu lieu sur cette structuration possible n’ont finalement pas abouti, la CFDT et la CFTC jugeant la proposition patronale insuffisante. Il n’y aura donc pas d’accord salarial en logistique pour la seconde année consécutive.




J'aime

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.